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INTERVIEW

En partenariat avec Guitare Xtreme 15/07/2016.

Interview : Ludovic Egratz

http://www.bendnote.com/landing/blog/guitare/interview-de-bruno-dandrimont-guitariste-de-christophe-mae/

 

Bien souvent, dans l’ombre des chanteurs, se cache un musicien talentueux et créatif. Le guitariste Bruno Dandrimont, outre le fait d’être un guitariste d’exception, n’est ni plus ni moins que le bras droit de Christophe Maé et l’un des architectes de sa musique. Guitare Xtreme est allé à sa rencontre.

Le fossé qui sépare les solos puissants et généreux du Teuton Michael Schenker des chansons groovy et sautillantes de Christophe Maé est un abîme béant que peu de musiciens seraient capables de franchir. Mais Bruno Dandrimont, la quarantaine bien frappée, n’a aucun complexe. Guitariste professionnel aguerri depuis le début des années 90, il est le compagnon de route du chanteur depuis le début de sa carrière. Ensemble, ils ont développé un style original, rythmé et chaleureux, qui les a porté jusqu’à un succès national bien mérité. Aujourd’hui, Christophe Maé est le plus gros vendeurs de disques en France et ses tournées marathoniennes ne font escale que dans des Zénith bourrés à craquer. Bruno vit son rêve à 100%, accroché aux manches de ses belles Les Paul. Nous avons profité d’un jour off pour rencontrer ce sympathique musicien, avant qu’il ne s’envole pour le festival des Voix du Gaou.

Bruno, depuis combien de temps es-tu le collaborateur de Christophe Maé ?
Il y a seize ans que j’ai commencé à travailler avec Christophe, en fait, dès le début de son aventure. Nous composons ensemble et depuis trois ans, nous savourons enfin le fruit de nos efforts. Le succès est pour nous une récompense extraordinaire, puisque nous avons commencé à faire de la musique ensemble le plus simplement du monde. En fait, pour la petite histoire, j’ai rencontré Christophe dans le sud de la France. Il faisait un stage d’harmonica un été, et moi, j’y suis passé pour rendre visite à des amis musiciens, qui était profs dans le cadre de ce stage. À cette époque, j’étais à la recherche d’un chanteur pour monter un groupe. Je suis tombé sur Christophe et il avait déjà cet incroyable talent. Je l’ai invité à Paris et nous avons commencé à écrire des chansons.

 

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Avez-vous monté un groupe ensemble ou bien avez-vous tout de suite démarré sous son nom à lui ?
Initialement, mon idée était de créer un power trio, dans l’esprit du Jimi Hendrix Experience, mais je me suis rapidement aperçu que Christophe n’avait pas cette culture rock. Lui, ses racines sont la musique black, la soul, le reggae… Donc, j’ai pris la décision de me consacrer à lui, en tant que chanteur solo. Je comprenais bien son univers, car j’ai une culture musicale assez large, qui va du rock, au blues, en passant par le funk, le rhythm’n’blues et la soul. Nos sensibilités se sont mélangées pour donner naissance à la musique que l’on connaît.

Le succès a donc quand même mis un certain temps à venir…
Les choses se sont passées en plusieurs étapes. Au tout début, nous n’avions pas de studio, ni de réelle structure de travail. Cela a pris du temps, car il y a eu des périodes creuses, durant lesquelles nous n’avons pas travaillé. Christophe faisait des saisons à St Tropez et à Courchevel, et moi, j’étais déjà dans le circuit des guitaristes professionnels. J’accompagnais des chanteurs en tournée, comme Jacques Higelin, I Muvrini ou Michel Sardou. J’étais aussi très actif dans le milieu des séances de studio. Finalement, nous avons fini par trouver un son unique, qui lui collait parfaitement à la peau.

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Comment travaillez-vous ensemble sur les compos ?
Nous avons chacun des idées de départ, que l’on se suggère mutuellement. Souvent, je lui propose un riff, une grille d’accords, une ambiance, un thème, ou un simple gimmick, et quand il le sent bien, il rebondit dessus. Souvent, nous composons en tournée, dans les backstages des salles de concerts. Les premiers jets sont assez rudimentaires, puisque nous les enregistrons sur un simple téléphone portable (rires). Il écrit ses textes, souvent en collaboration avec d’autres auteurs. De mon côté, je lui propose des thèmes à aborder, mais ce n’est pas vraiment mon rayon. Aujourd’hui, nous avons chacun un studio d’enregistrement : lui dans le Sud et moi en région parisienne, ce qui nous permet d’élaborer des maquettes plus professionnelles.

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Quel matériel équipe ton studio ?
Je travail sur Macintosh avec Logic Pro. J’ai quelques périphériques de très bonne qualité, comme des tranches Neve, un bon parc micro et un vaste choix de guitares électriques et acoustiques. Cela nous permet d’aller plus loin dans le travail du son et d’être plus efficaces. Nous commençons par recoucher toutes les idées accumulées sur la route dans nos studios respectifs. Viennent ensuite les préproductions, qui s’effectuent dans un petit studio parisien, puis finalement, les prises finales, pour lesquelles nous travaillons dans de gros studios.

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Cela a dû te faire un drôle d’effet la première fois que tu as entendu vos morceaux dans une grande surface ou à la radio, non ?
Oui, absolument. Lorsque le premier single, « On s’attache » a commencé à fonctionner en radio, c’était inimaginable… Tu sais, c’est le genre de truc dont tu rêves depuis que tu es gamin, de t’entendre à la radio. Moi, ça m’a fait un vrai choc. Donc, oui, quand tu travailles sur une chanson et qu’elle cartonne, c’est tout simplement magique. On pourrait croire qu’au bout d’un moment, on finit par trouver que c’est normal, mais en fait, non. On s’habitue à beaucoup de choses, mais pas à ça. À chaque fois qu’une nouvelle chanson fonctionne, j’ai le frisson, et en concert, c’est la même chose. Là, on sort de cinq soirées au Zénith, en octobre on enchaîne avec Bercy… Comment être blasé ?

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En tant que guitariste, où situerais-tu tes influences ?
Au départ, j’ai été influencé par les premiers groupes de rock progressif, comme Yes ou Genesis, et puis très vite, je suis tombé sur Michael Schenker, dont le jeu radicalement différent a été pour moi une révélation. J’aimais sa technique, bien sûr, mais aussi sa sensibilité mélodique. De fil en aiguille, je suis tombé sur Jeff Beck, puis sur tous les guitaristes californiens, comme Larry Carlton, Steve Lukather, et mon petit préféré, Michael Landau. Pour moi, c’est la référence et j’ai beaucoup écouté sa musique. J’ai même eu l’occasion de le rencontrer.

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Quel a été ton parcours, en terme d’apprentissage ?
J’ai commencé à 17 ans, ce qui est tard pour quelqu’un qui veut devenir professionnel. Mais rapidement, j’ai eu envie de me consacrer uniquement à la musique. Je me suis rencardé sur tous les bons guitaristes de ma région (je viens de Reims) et j’ai pris des cours avec eux. Mon gourou, celui qui m’a appris énormément de chose s’appelle Jacky Grandjean. Au bout de six ans de pratique intensive, je suis venu m’installer à Paris. Là, je me suis inscrit au conservatoire de Levallois, pour étudier la guitare classique.

Sur cette nouvelle tournée, tu es à l’électrique durant les deux tiers du concert…
Oui et j’en suis ravi, parce que c’est quand même ce que je préfère, même si j’adore l’acoustique. Je peux emmener pas mal de matos sur la route. L’aspect acoustique est assuré par un autre guitariste, Felipe Saldivia. Il soulage un peu Christophe, qui souhaitait laisser la guitare de côté pour se focaliser davantage sur le chant.

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Avec quel matériel tournes-tu ?
Je n’ai que trois Gibson Les Paul. Il y a une Gold Top Pre Historic, qui date d’avant le Custom Shop, une Pro Deluxe montée en P-90 et une Yellow TV. Je me sers essentiellement de la Gold Top. C’est vraiment un parti pris au niveau du son. Mon système est peu particulier. J’ai un stack Marshall, qui est repiqué par un micro relié à une petite table de mixage, dans laquelle j’envoie tous mes effets. Le signal de la table repart ensuite en stéréo vers deux autres enceintes Marshall. Ces dernières sont repiquées pour la façade. J’ai la chance d’avoir un excellent guitar tech, Pascal Scossa, qui gère tout ce matériel pour moi. À mes pieds, j’ai un pédalier de contrôle Voodoo Lab, qui me permet de sélectionner les presets dont j’ai besoin.

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Peux-tu nous détailler un peu tes effets ?
Il y a deux patchbay : un Voodoo Lab et un Matrix Mesa/Boogie. En tout, je peux looper seize pédales. J’utilise des effets plutôt basiques, mais qui ont du grain. Il y a du T-Rex, des Tube Screamer, quelques Robert Keeley (des compresseurs, notamment), ainsi que les racks Line 6 (delay et modulation).

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À quel moment conçois-tu tous les presets dont tu as besoin pour le show ?
Au départ, il y a une discussion avec Pascal. Il me suggère un système, sachant que je suis attaché au grain Marshall. À partir de cette base, j’apporte toutes mes pédales aux répétitions et en fonction de mes besoins, il me confectionne le pédalier, les racks et s’occupe de tout câbler. Pour moi, c’est un confort absolu. Durant le mois de résidence, on à le temps de peaufiner chaque son. Entre Pascal et moi, il y a une véritable relation de confiance : il prend soin de tout mon matos, y compris des grattes de valeur auxquelles je tiens énormément. Je serais dévasté si on me les volait, mais comme je le dis souvent, quand on a la chance de posséder de belles guitares, c’est pour s’en servir.

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En backstage avant le concert de Christophe Maé aux Arènes d'Arles le 26/07/2011.

Interview : Kevin

http://www.gewamusic-france.com/bruno-dandrimont-concert-christophe-mae/


Raconte-nous ta rencontre avec la marque VGS.
Il y a un an, j'ai rencontré Frank Haesevoets, directeur de la société de distribution Gewa France, par l'intermédiaire d'un ami batteur, Jean-Philippe Fanfant (Nouvelle Star, Christophe Maé...) endorsé par Gewa France sur les batteries DW. Nous avons parlé de ce projet de sponsoring VGS et c'est ainsi que j'ai pu essayer pour la première fois ces guitares.

Pourquoi avoir choisi VGS ?
Au départ, je ne connaissais pas le produit. Mais je pense qu'on peut faire bouger les choses avec une marque jeune : le contact est plus personnel. J'ai pu recevoir des guitares plus proches de ce que je désire, contrairement à d'autres marques qui sont très figées. Nous avons par exemple monté des micros Seymour Duncan Antiquity sur un de mes modèles de guitare, ce qui fonctionne super ! C'est aussi cela, l'intérêt de travailler avec une marque comme ça.

Tu as en ce moment deux guitares électriques VGS. Pourquoi avoir choisi ces deux modèles ?
En fait, comme beaucoup de guitaristes, je suis évidemment fan des grands classiques. Il y a deux grandes marques : Fender pour la Stratocaster et Gibson pour la Lespaul. Sur ce projet précis avec Christophe Maé, il y a un concept qui est vraiment basé sur le son chaud et pop des LesPaul. Je me suis dirigé vers le modèle Eruption de la gamme, se rapprochant de cette optique chez VGS.

Quelles sont les caractéristiques que tu apprécies sur ces guitares ?
La qualité de la conception, le choix des bois, la finition... J'utilise des modèles Européens qui sont de haut de gamme. Tout un ensemble quoi ! On est amenés à faire énormément de concerts et il faut du matériel fiable, qui tienne la route et qui soit chaque soir performant. Et c'est le cas !

Que penses-tu du nouveau chevalet phénomène Evertune monté sur les guitares VGS ?
J'ai eu l'occasion de l'essayer cet après-midi et je trouve ça assez incroyable ! Pour moi, c'est une innovation. Dans le monde de la guitare électrique, il y a eu très peu d'innovations depuis des années : tout s'est fait pratiquement au départ que ce soit au niveau des micros ou des vibratos... On le sait tous, la problématique de la guitare, c'est la justesse. Une guitare est sollicitée : les cordes, la température, l'hygrométrie, les conditions atmosphériques ont un rôle déterminant sur la tenue de l'accord... Grâce à ce système, on a réussi à résoudre beaucoup de soucis. C'est très intéressant ! J'aimerais l'adopter sur un de mes modèles. Faire évoluer ce système sur un vibrato serait encore une nouvelle avancée incroyable...

Comment et quand as-tu débuté la guitare ?
J'ai commencé la guitare un petit peu par hasard. Au départ, j'étais plus attiré et passionné par les Beaux-Arts : l'art plastique, le dessin, le design. Et puis un jour, mon frère m'a sensibilisé à la musique. Il était guitariste et est devenu bassiste par la suite. Moi je voulais être batteur, mais j'ai pour finir récupéré sa guitare car nous n'avions pas de batterie à la maison. J'ai très vite aimé cet instrument. J'avais 17 ans ; c'est assez tard pour quelqu'un qui se destine à être professionnel. Très vite, j'ai pris des cours avec tous les bons guitaristes de Reims. Je les ai pillés ! (Rires). J'ai commencé comme ça, un peu par hasard, au fil des opportunités.

Ton parcours jusqu'ici ?
J'ai très vite joué avec beaucoup de musiciens. J'ai commencé à faire des bals. Mon frère, bassiste, m'a fait entrer dans un orchestre alors que je ne jouais que depuis 6 mois. Par la suite, j'ai rejoint d'autres groupes. A tel point que j'ai fini par jouer avec huit groupes de styles différents, en même temps. Je répétais tout le temps, et toujours avec des musiciens plus âgés. J'ai beaucoup appris sur le terrain. C'était une super école !

Qui sont les guitaristes et autres musiciens qui t'ont inspiré et qui t'inspirent encore ?
Cela évolue évidemment au cours du temps. Au départ, il y avait deux grandes familles. Celle du rock progressif avec des guitaristes comme Steve How de Yes ou Steve Hackett de Genesis ; j'ai bien aimé ce mélange de styles. Ensuite, j'ai pris une grande baffe quand j'ai entendu Michael Schenker, guitariste de UFO, qui est vraiment celui qui m'a donné envie de jouer de la guitare. A mon avis, c'est un grand précurseur de la famille des guitaristes lyriques, très expressif avec un touché énorme et le bagage blues derrière. J'ai d'ailleurs une anecdote à ce propos. J'ai eu la chance de rencontrer Michael Schenker la veille du tout premier concert de ma vie avec mon groupe. Scorpion passait à Reims avec Michael Schenker et le concert fut annulé. Nous avons passé la soirée avec eux dans un hôtel. Schenker était ému de nous voir aussi déçus de cette annulation.

Il a joué de la guitare pour nous. C'était une grande leçon pour moi et je m'en souviens souvent quand je rencontre des jeunes musiciens qui ont envie de parler. Plus tard, j'ai découvert Jeff Beck qui m'a emmené vers la fusion. Ensuite ce fut la découverte par mes profs du jazz. J'ai également flashé sur toute la famille des guitaristes fusion/jazz californien : Larry Carlton et les guitaristes de studios de Los Angeles comme Dean Parks, Steve Lukather, et, pour moi le plus grand, Michael Landau. Et Hendrix sera naturellement une référence comme les grands compositeurs, James Taylor, Bob Marley... Tout ceci est assez éclectique, mais le lien est pour moi l'émotion. Il n'y a pas vraiment de style que j'ai ignoré.

Quels sont les groupes qui tournent en boucle sur ton Ipod ?
Il n'y a pas beaucoup de groupes qui tournent en boucle. J'écoute énormément de choses différentes. De temps en temps, je reviens aux fondamentaux. Michael Landau m'interpelle régulièrement de par sa faculté de jouer tellement de styles et de projets différents.

Ta rencontre avec Christophe Maé ?
Christophe, c'est une vieille aventure. On se connaît depuis dix sept ans. Je l'ai rencontré dans le sud de la France lors d'un stage de blues. Il prenait des cours d'harmonica avec Jean-Jacques Milteau et j'y passais quelques jours de vacances avec des profs que je connaissais. Christophe s'est produit sur scène et j'ai de suite voulu le brancher comme chanteur dans mon groupe de rock. Il est venu à Paris pour une audition et je me suis vite rendu compte que sa culture n'était pas le rock mais plutôt la musique métissée, le soul... Ce jour là, je me suis dit, ce chanteur, il ne faut pas le laisser repartir et on a commencé à composer des morceaux ensemble.

Comment arrive-t-on à jouer avec des artistes connus comme Maé ?
Ce que je dis souvent, c'est que ça n'arrive pas comme cela...C'est tout un parcours, des rencontres et beaucoup de travail. Avec le cumul de mes expériences de groupe de bal, de rock et mon arrivée sur Paris me confrontant à de nouveaux réseaux de musiciens, j'ai eu la chance de faire des bonnes rencontres. De fil en aiguille, on se fait un petit CV. Le cas de Christophe est différent : on a mené l'aventure ensemble jusqu'à maintenant. Un artiste a besoin de musiciens à son service. Il faut donc savoir s'effacer tout en apportant sa culture à ses projets. Il faut aimer l'artiste, aimer la musique et aimer être à son service.

Quel est ton degré d'implication dans les compositions pour Maé ?
On compose ensemble et cela nous fait pas mal de titres en commun, que ce soit sur le premier album ou sur l'album actuel "On trace la route". Nous sommes assez complémentaires : je lui propose des musiques et en fonction de ce qui l'inspire, on développe. C'est comme ça qu'on a créé son premier gros tube "On s'attache". J'avais déjà toutes les harmonies et lui a rebondi très vite dessus. Nous commençons toujours nos compositions par la guitare et les musiciens viennent se greffer dessus. Il nous arrive souvent de composer dans les loges, avant de monter sur scène...

Tes projets futurs ? Tu nous as parlé de Jermaine Jackson.
Oui, j'ai la chance d'enregistrer en studio avec Jermaine Jackson, un premier single qui est une reprise des Jackson 5, "Blame it on the boogie" qui sortira bientôt. C'était une super rencontre parce qu'évidemment, c'est toucher à la légende de la black music et à sa culture. L'occasion s'est présentée de jouer avec lui en studio et de discuter de toutes ses influences et des musiciens et guitaristes qu'il a côtoyés. Un projet d'enregistrement de son album est en pourparlers pour l'année 2012.

Comment gères-tu le trac ?
J'ai appris à le contrôler... Toutes les scènes parcourues font que tu prends du métier, et au fil du temps, tu arrives à le gérer. Le trac n'est qu'un trop plein d'émotions : c'est un doute, de l'adrénaline. J'ai réussi à le transformer en motivation et en envie d'y aller. De plus nous jouons dans de grandes salles, bien plus isolés des gens que dans les petites. Il y a donc une protection par la distance entre nous et le public. L'occasion se présente parfois de jouer en Suisse allemande et en Allemagne, dans de grands clubs où la proximité du public nous permet ce plaisir de partager plus avec eux. C'est ça qui est intéressant.

Un grand merci à toi pour cette interview et pour toute l'attention que tu nous as portée.

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